Face au Barça, Keylor Navas a réalisé une performance exceptionnelle, historique même. Le Paris Saint-Germain sauvé par son gardien en élimination directe de Ligue des Champions, cela n’est pas arrivé depuis des lustres.
Dominique Séverac commente : “On a mis 9/10 à Navas, et ce n’est pas normal, on aurait dû mettre 10/10. Qu’est-ce qu’on peut lui reprocher ? D’avoir encaissé un but ? C’est un but venu d’ailleurs. Il n’y a pas que la note de la perfection, il y a la note émotionnelle. Un match comme ça, en Ligue des champions, à ce moment de la saison, avec le PSG qui est fragile, avec son passé qui remonte. C’est ça une note, artistique, émotionnelle. On n’est pas là pour décortiquer, on n’est pas la VAR, notre note elle est humaine ! Et humainement, il méritait un 10/10.”
Les notes des joueurs font toujours autant parler. Pas d’algorithme exact, et pourtant les journalistes chargés de les attribuer semblent toujours vouloir rationaliser les performances. Alors que dans le même temps, noter des performances individuelles dans un collectif est d’emblée un exercice difficilement logique. Pourtant, quand il s’agit d’un gardien à qui la seule consigne a été de relancer systématiquement long sur Icardi et qui a réalisé 9 arrêts, maintenu le navire à lui seul, et par la même occasion fini avec les démons barcelonais, difficile de mettre une autre note que 10/10. Il n’en a rien été, et on ne saurait l’expliquer.