Il a été l’un des dirigeants les plus importants du Paris-Saint-Germain. Michel Denisot fête, aujourd’hui, ses 75 ans. Retour sur ses quelques années passées à la tête des rouges et bleus.
Arrivé en 1991 en tant que nouveau président du club, Michel Denisot réussi à amener Valdo, Le Guen ou encore Ginola dès la première saison. Le PSG termine troisième du championnat, une belle performance. La seconde saison est toute aussi prolifique, le Paris-Saint-Germain fini second, avec, dans son effectif, George Weah, Vincent Guérin, Alain Roche et même Bernard Lama. Des joueurs qui ont su faire les beaux jours du club. Il remporte également son premier trophée en tant que Président du club : la Coupe de France. En finale face à Nantes, le PSG s’impose 3-0, sans trop de pression. Encore mieux, la saison 1994-1995 est celle du retour du titre de champion de France dans la vitrine du PSG, 8 ans après son dernier sacre. Avec Rai en tant que meneur d’équipe.
La saison 1995-1996 est la plus marquant de l’ère Canal +. Le PSG devient le deuxième club à remporter un trophée européen : la Coupe des Coupes. Pour la gagner, tout n’a pas été simple. La saison du PSG devenait de plus en plus compliquée. Malgré sa première place durant toute la première partie de championnat, Auxerre reprend le dessus et devance Paris. Michel Denisot se doit de démobiliser l’équipe. Il tente le tout pour le tout et appelle Yannick Noah en renfort. Une idée assez originale. Mais efficace. Yannick Noah réussi à remonter le moral des troupes. Le Paris-Saint-Germain remporte la C2, face au Rapid Vienne. La première coupe européenne arrive, donc, à Paris, pour le plus grand plaisir des supporters et du club.
C’est la saison d’après est plus difficile. Les joueurs ne semblent plus dedans, élimination prématurée en Ligue des Champions, 8ème du championnat, rien ne va plus. Michel Denisot décide donc de passer la main à celui qui aurait pu être Président à sa place dès 1991 : Charles Biétry.
Il est de nouveau pressenti pour reprendre la tête du club en 2009. Ce qu’il refusera :
Je préfère conserver des souvenirs heureux plutôt que de leur adjoindre d’éventuelles déceptions.