C’était il y’a 27 ans. Le Paris-Saint-Germain reçoit des milliers de demandes de billets. Personne ne veut manquer ce spectacle. Après avoir perdu 2-1 au match aller, Paris tenait toutes les chances pour se qualifier et atteindre la finale de la Coupe de l’UEFA. Tout le monde était au rendez-vous. Sauf, les joueurs. La Juventus s’est montrée impériale et a fait douter les rouges et bleus. L’équipe est infranchissable.
Les turinois sont agressifs, du tirage de maillots aux petites fautes qui empêchent les parisiens d’avancer, ils ont tout fait pour saboter le match au Parc. Pourtant, ils tentent. Ils essaient. Jusqu’à cette action de Weah. Il s’infiltre dans la surface, passe tout le monde. Fauché par Julio César. Double faute. Les joueurs l’ont vu. Les caméras l’ont vu. Les supporters également. Sauf l’arbitre, Jacobs Vilemberg. La situation est crispée et tendue. Personne peut y croire. Surtout, que dans la foulée, un coup-franc est accordée pour Turin. Baggio fait craquer Paris, délivre la Juventus. Les parisiens n’y arrivent pas.
Après le match, Michel Denisot, le Président du club, s’exprime :
Il nous manque du vice, du réalisme. Ce soir, on a beaucoup appris.
Un match marquant et frustrant, sur tous les points. Si proche du but. Bernard Lama a avoué que la qualification parisienne se perd lors du match aller. Il le regrette et aurait aimé que Paris puisse concrétiser plus d’occasions, prendre la main sur l’adversaire.
En Italie, l’équipe a été trop modeste, trop gentille, nous avons reculé alors que nous avions l’adversaire à notre main. A ce niveau, le PSG doit encore progresser.