Le président de LaLiga Javier Tebas, fervent critique du Paris Saint-Germain rajoute une nouvelle couche à ses observations polémiques dans une interview accordée au Daily Mail.
“Le problème avec le PSG et Manchester City, c’est que ce sont des clubs dirigés par des États”, disait-il il y a quelques mois. Pour le président de la ligue espagnole de football, tous les maux du football européen se trouvent là. Cette fois-ci, il s’en prend de nouveau au fair-play financier, “les règles du FPF ne sont pas les meilleures, mais je serais satisfait qu’elles soient simplement respectées et qu’il n’y ait pas de club qui les contourne de toute part, qu’il n’y ait pas de City ou de PSG”.
Javier Tebas fait ici référence à la relaxe accordée à Manchester City par le Tribunal arbitral du sport. La chasse aux sorcières de l’avocat proche de l’extrême droite espagnole continue : “Ces deux clubs ont été plus ou moins punis. Pour City, la sanction était importante et le TAS a levé l’interdiction. Je ne sais donc pas si je dois plus m’inquiéter de l’UEFA ou du TAS. Il y a une tonne de problèmes avec le TAS, certaines choses qui se passent lorsque des décisions sont prises doivent faire l’objet d’une enquête. L’UEFA mène une action, le TAS en prend compte, et rien ne se passe. Le TAS doit faire l’objet d’une enquête pour voir ce qu’on y fait réellement”.
Alors que LaLiga impose une limitation des salaires des joueurs, Tebas souhaite repenser le système économique de tout le football européen. “Certains joueurs peuvent passer de sept Ferrari à neuf, de huit Lamborghini à dix ? Je pense que sept, c’est suffisant. Le football doit redistribuer la richesse, c’est le débat que nous devrions avoir”.
Aucun mot donc sur le Barça dont la dette s’élève désormais à plus d’1 milliards d’euros. Sans doute cela ne rentre-t-il pas dans la définition du “doping financier” selon Javier Tebas.